Dernier appel d'homme libre de l'opposant russe Alexeï Navalny (mort en détention le vendredi 16 février dans la colonie pénitentiaire n° 3 de la localité polaire de Kharp en Sibérie) :
« La personne qui viendrait et remettrait tout en ordre silencieusement n'existe pas ; les autres pensent que cette personne c'est vous. Nul n'est en mesure de résister plus fort que vous. C'est votre devoir de résister, si vous en êtes conscient ; c'est le genre de chose qu'il est impossible de déléguer à quelqu'un d'autre. Il n'y a personne d'autre que vous ; si vous lisez ceci, c'est que vous êtes la résistance.
Sur l'étiquette d'un excellent vin naturel « Les 2 fauves » (cuvée l'indomptable), il y a ceci d'écrit : « Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors boit. »
Sur le mur FB de mon amie virtuelle Eve Oranda, cette phrase en exergue sous sa photo :
« La douleur est inévitable, la souffrance est facultative ».
Quand on voyage, on devrait fermer les yeux, dormir.
Blaise Cendrars « La prose du Transsibérien »
Il y a des femmes mystérieuses dont la beauté n'apparaît qu'au deuxième regard qu'on leur porte.
Ma devise amoureuse : De loin et de moins en moins.
Petite blague à raconter entre amis écolos :
Une planète bleue et une planète rouge se rencontrent un jour dans l'univers. La rouge dit à la bleue :
-
Ça va ?
-
Oh pas très fort, je crois que j'ai un peu de fièvre.
-
Tu es malade ?
-
Oui, je crois bien que j'ai attrapé l'humanité.
Et la rouge lui répond :
-
Oh ça ? Je l'ai déjà eu, ne t'inquiète pas : ça s'en va tout seul.
Cette définition de l'amour de Jacques Lacan que j'aime bien :
L'amour, c'est donner ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas.
La petite S. surprise que les salades poussent dans la terre et qui déclare à l'éducatrice : « C'est comme les morts, on les enterre pour qu'ils poussent jusqu'au ciel. »
Mon objectif artistique : fabriquer de l'indéterminé.
Conseil décourageant à destination de nos romanciers actuels donné par Herman Melville (dans une lettre à Nathaniel Hawthorne) : « A quoi bon fignoler ce qui, par son essence même, est d'aussi courte vie qu'un livre moderne ? Quand bien même j'écrirais les Evangiles en ce siècle, je finirais dans le ruisseau. »
Et pour finir ce mois, cette pensée (à mettre sur ma tombe) de mon ami Guillaume Apollinaire :
« Jamais les crépuscules ne vaincront les aurores. »
Jean Lenturlu