Je cours en écrivant ce journal, ce qui n’est pas très pratique pour taper sur les touches du clavier de l’ordinateur. Je n’ai jamais autant travaillé de ma vie qu’en ce moment (peut-être quand je m’occupais du Théâtre de Poche dans les années 90, c’étais pire mais j’étais plus jeune ! ) : toujours des dédicaces, fêtes du livre, des concerts aussi (j’en ai 3 en Octobre) et mes ateliers mémoires dans les maisons de retraites de la Communauté de communes de St Dier – Billom. J’ai la désagréable impression d’être un romancier : curieux de faire une page par jour, après la séance de collectage des histoires de ces vieilles personnes. Elles sont adorables. Certaines sont malheureuses de ne plus pouvoir exister. Et qu’est-ce que la vie sans existence ? Que répondre à cette révolte légitime. Je n’aimerais pas m’y voir. Pour me remonter le moral, j’ai trouvé dans un dépôt vente, hier en rentrant de Clermont-Ferrand, un petit livre de Régis Debray qui s’appelle « Le plan Vermeil ». Lecture idéale en ce moment !
Ne pas oublier que je travaille aussi sur la création « Le songe de Don Quichotte » du Laskar Théâtre. Cette phrase qui sera peut-être dans le spectacle : « La meilleure sauce du monde, c’est la faim ; et, comme elle ne manque pas chez les pauvres, ils mangent toujours avec appétit. »
Cette remarque très pertinente de Miche Polac dans son journal (assez décevant dans l’ensemble) que je fais mienne : « Je regarde les femmes comme je regarde les panthères, fasciné, mais que ferais-je d’une panthère chez moi ? »
Le 4 septembre, à Clermont-Ferrand, journée étrange (je n’avais pas bu pourtant). Tous les gens que je croisais avaient le sourire.
Gaz hilarant municipal ?
Ses beaux yeux m’enrhument. Ne pas (trop) les regarder.
Même si nous n’aimons pas l’eau, la piscine est un lieu magnifique pour regarder la beauté des femmes. (par contre, mon maillot de bain est ridicule)
Jean Lenturlu