12 août 2008
2
12
/08
/août
/2008
08:17
le noir n'est pas une couleur mais une lumière morte.
Depuis que le livre-disque est sorti, lors de rencontres avec des lecteurs, auditeurs et mélomanes qui me font l'honneur de venir me voir, j'essaie d'expliquer (illusoire tentative) les raisons
qui m'ont poussées à réaliser cet objet hétéroclite (casse tête de bibliothécaire : c'est un livre ou c'est un disque ?), mélange d'aphorismes, de dessins et de pensées rapides avec un CD de
chansons.
Ce livre-disque, je l'ai voulu d'éducation populaire (le gros mot !), pour ceux qui ne lisent pas beaucoup ou difficilement. L'aphorisme est chaleureux (un peu inquiètant parfois), tolérant dans
sa forme intellectuelle, libertaire. Il n'impose pas l'idée derrière les mots, il ouvre une fenêtre incommensurable (comme celui de Boris Vian que j'affectionne particulièrement : "je passe le
plus clair de mon temps à l'obscurcir"). C'est un gaz du cerveau (et qui sentirait bon) a dit Georges Perros. C'est une fenêtre ouverte sur notre imaginaire et il nous fait travailler de
l'interieur. Pour moi, c'est une bonne définition de l'éducation populaire, travailler de l'interieur ! (pas forcément au ministère).
Jean Lenturlu
Published by Jean Lenturlu
-
dans
Journal de Campagne
12 août 2008
2
12
/08
/août
/2008
08:12
Réveillé tôt par manque d'air ce matin. Mon rhume aquatique me fait ressembler à un poisson qui essaie de gober des mouches ...
La femme désertique avance toujours en moi comme un chameau qui meurt de soif. J'en ai 46 chandelles ce matin et aucun reportage sur Jean Lenturlu dans Gala ou Salut les copains. Je lis avec effroi
"l'avenir du drame de l'enfant doué" d'Alice Miller et je me regarde avec suspicion. Ne suis-je pas un parent névrosé (pléonasme ?). Je suis en train d'achever aussi l'ouvrage de Régine Pernoud
"Pour en finir avec le moyen âge" qui tord le coup à beaucoup d'a prioris sur cette période de l'histoire, un peu floue pour beaucoup d'entre nous. Je retiens que cette époque était plus tolérante
pour les femmes que le 16ième siècle (amour courtois) et que la création littéraire était plus libre... J'ai rêvé que Nicolas S. et Ségolène R. se mariaient et avaient de nombreux enfants métisses.
Ce doit être ces cachets effervescents blancs remboursés par la sécurité sociale qui me provoquent des hallucinations agréables. Je vais d'ailleurs tout de suite en reprendre pour commencer mon
travail de représentant de Jean L. auprès des programmateurs, libraires, bibliothécaires etc. Un intermittent du spectacle a besoin de cachets, c'est bien connu !
jean lenturlu
Published by Jean Lenturlu
-
dans
Journal de Campagne