Un peu de retard dans la rédaction de ce journal de campagne dû à l’enregistrement des 14 chansons qui seront dans notre nouveau livre-disque (sortie prévue à l’automne si les dieux de la finance sont avec nous ! )
D’un coup, les chansons ne m’appartiennent plus, elles sont déjà ailleurs.
La fatigue de ne pas pouvoir aimer.
Lu avec un intense plaisir intellectuel la lettre ouverte adressée par Vaclav Havel en 1975 au premier secrétaire du parti communiste tchèque Gustav Husak et qui résonne encore dans notre quotidien avec limpidité (hélas) : « L’esthétique de la banalité est incomparablement plus profitable aux intérêts véritables du Pouvoir : elle passe à côté de la vérité de façon beaucoup plus discrète, acceptable, crédible ; la mentalité conventionnelle l’accepte plus aisément. Aussi remplit-elle mieux la tâche que confie à la culture la conception consommatrice de l’existence : ne pas déranger avec la vérité, mais tranquilliser avec le mensonge. »
Ce 28 mai 2011 à Bourg-en-Bresse, dans la rue, devant la librairie, aucune bienveillance dans les regards qui me croisent.
Cet aphorisme (ligne claire) de Louis Scutenaire : L’air n’est pas libre.
Ce curieux surnom de Balzac pêché dans les lettres de Vincent Van Gogh à son frère Théo : vétérinaire des maladies incurables. (sans date page 116)
En fait, tout le monde boit.
Jean Lenturlu