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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 14:44

Dans ses journaux – registres, Pierre de l'Estoile compile ce texte en décembre 1606 d'une demoiselle gasconne de la religion (écrit-il) dont l'ouvrage s'intitule « Le petit nain combattant » :

Où vas-tu, Petit Nain ?

Je vais faire la guerre.

Et à qui, Petit Nain ?

Aux enfants de la terre.

Que veux-tu leur oster ?

L'impure vanité.

Quelles armes as-tu ?

La pure vérité.

Le Monde te haïra.

Contre lui, je secoue Sa terre, son néant, sa poussière et sa boue.

 

Il se trouvait au bord du précipice de la renommée, craignant seulement de tomber dans l'oubli.

 

Elle m'apprend à dire oui et j'aime sa tendresse sans non.

 

Avant de se faire accompagner médicalement dans la mort en Belgique, Anne Bert écrit dans son livre posthume (Le tout dernier été) sorti il y a quelques semaines : « Choisir ma mort, sans renoncer à mon goût de vivre ».

 

Louise après une journée d'équitation qui me dit : J'ai mal aux fesses, je vais avoir des oscars.

 

On a l'âge de nos désillusions.

 

Dialogue romantique au téléphone :

Lui : Tu es dans mon cœur !

Elle : Oui mais ça ne tient pas chaud aux pieds.

 

Chaque fois que la société intellectuelle où je vis se manifeste, elle me donne des haut-le-coeur. Si seulement je pouvais changer de conviction, j'écrirai mes livres sans les publier ou en les publiant dans des éditions limitées. Mais j'ai toujours cru qu'un artiste n'écrivait pas pour lui-même, qu'il ne pouvait pas se séparer de la société de son temps. Drôle de mariage entre un écorché impassible et une putain vindicative ! Je sais bien qu'on écrit pour d'autres êtres, un public plus généreux et plus naïf. Mais entre ce public et soi, il y a l'écran de cette pègre journalistique, de cette petite société provinciale et râleuse, sèche, vulgaire, complexée qu'on appelle ici l'intelligentsia, sans doute parce qu'elle n'a avec la vraie intelligence et la culture que des rapports de nostalgie.

Albert Camus à Maria Casarès (lettre du 1er mai 1956)

 

Et pour finir ce mois, une pensée de mon ami Marcel Mariën qui décoiffe le cerveau :

Le riche est plus économe que le pauvre.

 

Jean Lenturlu

 

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