2 mars 2009
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13:35
Je travaille sur une adaptation théâtrale de « Don Quichotte » de Cervantes avec la Cie Laskar Théâtre. Je découvre
cette œuvre avec ravissement. Elle devrait être publiée par l’école des loisirs pour les enfants de 10 ans. Un petit extrait pour vous faire rire :
Don Quichotte : « Si seulement j’avais pensé à remplir une fiole avec de l’élixir de Fier-à-Bras, il aurait suffit d’une goutte pour nous épargner du temps et des remèdes. »
Sancho Panza : « Quelle fiole et quel élixir ? »
DQ : « Un élixir dont j’ai gardé la recette en mémoire ; quiconque l’a en sa possession n’a plus à redouter la mort, ni à craindre de succomber à aucune blessure. Quand j’en aurai fait, je t’en donnerai ; si tu vois au cours d’une bataille, qu’on m’a coupé le corps en deux - ce qui arrive fréquemment -, il te suffira de ramasser sans qu’on s’en aperçoive la partie tombée à terre et, délicatement, avant que le sang ne se fige, de la replacer sur l’autre moitié restée en selle, en faisant en sorte qu’elles soient parfaitement ajustées l’une à l’autre. Ensuite, tu me donneras à boire deux gorgées seulement de cette potion, et te me reverras aussitôt frais comme un gardon. »
Nous allons recommencer les concerts au Puy de La Lune à partir du 18 mars. Retrouver un lieu familier pour jouer est confortable. Je comprends Barbara qui habitait dans le théâtre où elle chantait…Il y a quelques années, nous avons joué une semaine à Chok Théâtre à St Etienne et n’ayant pas envie d’être hébergé par les amis stéphanois, j’avais les clefs du Théâtre et je dormais dans un duvet sur la scène – appartement du spectacle (il y avait un tapis, un fauteuil, un divan, une armoire et tout le matériel son). Une nuit, j’ai rêvé que je me réveillais et que le public était là, bien sagement assis à attendre que je commence à chanter. (sueurs froides)
C’était mieux que de rêver d’une salle vide !
Jean Lenturlu
Don Quichotte : « Si seulement j’avais pensé à remplir une fiole avec de l’élixir de Fier-à-Bras, il aurait suffit d’une goutte pour nous épargner du temps et des remèdes. »
Sancho Panza : « Quelle fiole et quel élixir ? »
DQ : « Un élixir dont j’ai gardé la recette en mémoire ; quiconque l’a en sa possession n’a plus à redouter la mort, ni à craindre de succomber à aucune blessure. Quand j’en aurai fait, je t’en donnerai ; si tu vois au cours d’une bataille, qu’on m’a coupé le corps en deux - ce qui arrive fréquemment -, il te suffira de ramasser sans qu’on s’en aperçoive la partie tombée à terre et, délicatement, avant que le sang ne se fige, de la replacer sur l’autre moitié restée en selle, en faisant en sorte qu’elles soient parfaitement ajustées l’une à l’autre. Ensuite, tu me donneras à boire deux gorgées seulement de cette potion, et te me reverras aussitôt frais comme un gardon. »
Nous allons recommencer les concerts au Puy de La Lune à partir du 18 mars. Retrouver un lieu familier pour jouer est confortable. Je comprends Barbara qui habitait dans le théâtre où elle chantait…Il y a quelques années, nous avons joué une semaine à Chok Théâtre à St Etienne et n’ayant pas envie d’être hébergé par les amis stéphanois, j’avais les clefs du Théâtre et je dormais dans un duvet sur la scène – appartement du spectacle (il y avait un tapis, un fauteuil, un divan, une armoire et tout le matériel son). Une nuit, j’ai rêvé que je me réveillais et que le public était là, bien sagement assis à attendre que je commence à chanter. (sueurs froides)
C’était mieux que de rêver d’une salle vide !
Jean Lenturlu