A la Saint Sylvestre je me défenestre (dicton aérien)
Je ne boude pas mon plaisir de vous offrir cet aphorisme qui me revient dans la tête lorsque l’année expire son dernier mois. Les concerts sont terminés (merci pour ceux qui sont venus), les
fêtes du livre s’achèvent et il ne me reste que deux dédicaces à Clermont-Ferrand chez mon ami bouquiniste Nicolas qui m’accueille les samedis 22 et 29 décembre devant sa boutique rue des petits
gras avec du vin chaud et son grand sourire.
Une cinquantaine de livres-disques vendus comme des bouteilles à la mer (un au Vénézuéla, l’autre en Pologne et dans quelques régions de France que vont-ils devenir ? quelques fois je pense à eux
avec tendresse quand j’ai bu trop de vin chaud)
Et cette jeune femme aux yeux noirs à Lyon au concert, italienne qui souriait pendant que je chantais (sans comprendre ?) et à qui je n’ai pas eu le temps de parler, ni d’entendre sa voix,
cette belle banquière que fait elle aujourd'hui ?
Revu la belle M. avec ses yeux bleus chinois et qui me font rêver…
Ecrit ce poème pour un concours idiot de poésie que je vous emballe comme un cadeau de noël :
Poème zan
Je vais apprivoiser ta boussole
Comme une passerelle de ton visage
Tact rhizome de ton sexe jubilatoire
Attable moi vite en palabre verte
Enferme la porte de mes sens interdits
Et finissons zan.
Jean Lenturlu
15 décembre 2007