12 août 2008
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Il y a quelques jours, écrit subitement une chanson qui est sorti toute ronde de ma tête et qui s’intitule curieusement « le saut périlleux de vous » (ne pas me
demander pourquoi). La musique est venu ce vendredi 7 mars en buvant du cognac (n.b pour les néophytes, le cognac ne joue pas de guitare)
Je lis actuellement « la paille et le grain », livre de chroniques que François Mitterrand a écrites dans le journal socialiste « l’unité » en 1971-72 et que j’ai pêché à Emmaüs. Style acéré et rapide, avec des résonances étranges avec l’actualité de ces dernières années : « En réalité, un sabotage continu et subtil freine la capacité du secteur public à se développer dans des conditions normales de rentabilité. Les conservateurs au pouvoir ont étatisé ce que la loi avait voulu nationaliser. (…) Grâce aux astuces de la sous-traitance, les capitaux privés se réinsèrent dans le circuit et s’emparent des zones rentables. Exemple : l’autoroute et les télécommunications. » chronique du lundi 10 juillet 1972.
Envie d’écrire un roman qui commencerait par : « ma femme est devenu subitement une lampe de chevet ».
Quelques fois, lors de salons littéraires, je rencontre des personnes qui ont déjà croisé mes chansons et cela me réchauffe le cœur de savoir qu’elles existent ailleurs, sans moi.
Jean Lenturlu
Je lis actuellement « la paille et le grain », livre de chroniques que François Mitterrand a écrites dans le journal socialiste « l’unité » en 1971-72 et que j’ai pêché à Emmaüs. Style acéré et rapide, avec des résonances étranges avec l’actualité de ces dernières années : « En réalité, un sabotage continu et subtil freine la capacité du secteur public à se développer dans des conditions normales de rentabilité. Les conservateurs au pouvoir ont étatisé ce que la loi avait voulu nationaliser. (…) Grâce aux astuces de la sous-traitance, les capitaux privés se réinsèrent dans le circuit et s’emparent des zones rentables. Exemple : l’autoroute et les télécommunications. » chronique du lundi 10 juillet 1972.
Envie d’écrire un roman qui commencerait par : « ma femme est devenu subitement une lampe de chevet ».
Quelques fois, lors de salons littéraires, je rencontre des personnes qui ont déjà croisé mes chansons et cela me réchauffe le cœur de savoir qu’elles existent ailleurs, sans moi.
Jean Lenturlu